Rouge clignotant

« Réa ne se rend pas compte du temps passé. Toujours le noir quand elle ouvre les yeux. Le matelas sous elle est trempé.

Elle entend mieux le bruit léger qui l’avait tiré de sa torpeur. Une clé dans une serrure. »

Chapitre très court. Peu d’infos, mais elles sont essentielles.

On y trouve tout de même pêle-mêle un Chicken Burger de chez Ronald, un ange qui passe subrepticement, et une alerte enlèvement. Le tout dans même pas deux pages.

La petite Réa reprend un peu espoir… par le biais de son burger froid, ce qui est tout de même un comble. Si un jour on m’avait dit que j’allais utiliser un tel vecteur de communication, symbole absolu de la malbouffe, je me serais empressé de courir chez un psychologue ou chez Alain Passart (l’Arpège) afin d’exorciser le tout. À bien y réfléchir le résultat aurait pu être le même, sauf que d’un côté je me serais retrouvé livide sur le trottoir avec le ventre vide, et de l‘autre avec le portefeuille quasi-vide mais de bonnes couleurs aux joues. Selon les moyens du moment. Aujourd’hui je n’aurais pas hésité, ni l’un ni l’autre ! J’attends d’avoir un million de lecteurs.

Comme vous m’êtes agréables, et que tout cela m’a ouvert l’appétit, un petit shooting de truffes. Pas de l’Arpège, mais d’un endroit succulent beaucoup plus abordable (Sauvage, 60 rue du Cherche-midi. Sébastien le patron est raide dingue des vins « nature ». les bons, pas ceux rescapés de l’écurie). Photos prises à peu près à ce moment de l’écriture  🙂