La nuit a été courte pour Jouland. Ça dissonait très fort, ça secouait à l’intérieur. Chez moi aussi la secousse était là. J’avais envie de tout laisser tomber, je me disais que cela ne servait à rien
Chapitre très court. Peu d’infos, mais elles sont essentielles. On y trouve tout de même pêle-mêle un Chicken Burger de chez Ronald, un ange qui passe subrepticement
Où l’on apprend que Jouland repère au toucher sa bouteille d’Ardbeg. C’est sa boisson fétiche, il a bon goût l’animal. Il est vrai que le nez puissant – mais pas trop – de tourbe et d’iode mélangés…
Un petit passage par l’Afrique. Qui connaît ce continent est familier des cafards. Là-bas ils sont gros et gras, format hanneton, mais plus plats. J’y ai vécu, et les ai beaucoup fréquentés.
Je sens à ce moment que l’histoire commence à palpiter quelque part au loin. Les rouages de la machine implacable se mettent en marche.
Le début du départ du déclic du recommencement pour Jouland. Il a enfin mis le nez dehors pour faire autre chose que se bourrer la gueule dans les troquets où personne ne le connaît.
Chapitre flash-back. Le seul de l’histoire. Je voulais une rupture avec le noir de Jouland, et écrire « blanc ». J’ai vu une jeune femme avec l’innocence d’un ange, tombé un matin sur Jouland et ses démons…
Chapitre important, qui présente une bonne partie des protagonistes du roman et qui se passe sur le bitume parisien. Dans mon process créatif (… mes idées plus simplement) je préfère imaginer les personnages…
Deux mois après avoir écrit « noir comme une nuit… », j’ai réouvert l’histoire, décidé à faire vivre ce brave flic. Je ne pouvais pas le laisser crever. Sa fatalité collée aux os m’interpellait. Je l’avais écrit, à peine esquissé…
Dernières « Humeurs parisiennes »
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Bruno